Alors que la bataille des batteries se poursuit entre la Bluecar de Bolloré et la Zoé de Renault, la fin du XIXe à déja connu un âge d'or de la motorisation électrique. Un élan freiné, déjà, par une trop faible autonomie.

Daimler, Panhard et peugeot présentent les premiers quadricycles à éssence, en 1890. On pourrait y voir l'anné de naissance de l'automobile. mais en réalité, les choix techniques ne sont pas arrêtés. La bataille de l'énergie est encore en vie, même si des solutions apparaissent meilleures que d'autres: lourde et pataude, la voiture à vapeur s'est disqualifiée face aux voitrues électriques et à essence qui, elles, affichent de vrais atouts. La première colle à son époque, à cette seconde révolution industrielle qui sacre la fée électricité. Elle est simple d'utilisation et bon marché à l'usage, au contraire de la voiture à éssence qui consomme 10 litres de gazoline au 100. Mais cette gazoline ( facturée l'équivalent de près de 2euros le litre) se trouve dans nombre d'épiceries qui la vendent en bidons de 5litres, tandis que les postes de charge, partout en projet dans un pays où le reseau électrique est à contruire, sont rarissimes.

La voiture la plus rapide en 1899 est une voiture électrique avec une vitesse atteignant 105,8 km/h. Le record de vitesse de la voiture électrique à été battu 110 ans après, en 2009.

 La jamais contente - voiture électrique

Propos reccuillis par les echos (N° 300) de Jean-Louis Loubet (Professeur d'histoire contemporaine à l'université d'Evry, directeur du laboratoire IDHE - CNRS)